Droit à la déconnexion et objets connectés
Le “droit” à la déconnexion que nous évoquions à la fin de notre billet introductif “Les défis du BYOD face à la transition numérique de l’entreprise” est un sujet récurrent depuis plus d’une quinzaine d’années. Il s’inscrit aujourd’hui avec d’autant plus d’urgence dans l’agenda des entreprises que la transition numérique devient le principal axe stratégique et que les nouveaux outils de communication semblent modeler une nouvelle organisation du travail.
Juridiquement, le “droit” à la déconnexion n’est pas (encore ?) un droit opposable à l’employeur, les magistrats de la Cour d’appel de Paris ayant par exemple refusé de le reconnaître en tant que tel dans une affaire le 23 novembre 2011 alors que le salarié invoquait sa violation. Néanmoins, (…)
Co-écrit avec Franck La Pinta.
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Le BOYD – entendez le “Bring Your Own Device” ou en français dans le texte, le fait d’apporter son matériel personnel sur le lieu de travail et de travailler avec – semble paré de toutes les vertus. Il fait partie de ces “buzz words”, qui sont nés de l’identification d’une tendance émergente, pour prendre les apparences d’une pierre philosophale qui, frottée à l’entreprise, résoudrait tous ses problèmes : engagement et fidélisation du collaborateur, attractivité des candidats digital natives, image “cool” et 2.0 de l’entreprise, accélérateur de la transition numérique et économies substantielles.