Le BOYD – entendez le “Bring Your Own Device” ou en français dans le texte, le fait d’apporter son matériel personnel sur le lieu de travail et de travailler avec – semble paré de toutes les vertus. Il fait partie de ces “buzz words”, qui sont nés de l’identification d’une tendance émergente, pour prendre les apparences d’une pierre philosophale qui, frottée à l’entreprise, résoudrait tous ses problèmes : engagement et fidélisation du collaborateur, attractivité des candidats digital natives, image “cool” et 2.0 de l’entreprise, accélérateur de la transition numérique et économies substantielles.
Cette vision idyllique néglige bien souvent d’aborder les conséquences de cet usage, tant pour le collaborateur que pour l’employeur. Or l’un comme l’autre a des droits, mais également des devoirs. Et la question est d’autant plus d’actualité que le collaborateur ne travaille plus seulement avec sa tablette, son téléphone ou son ordinateur portable, mais également avec tous les autres outils de sa vie connecté, de son système de stockage personnel dans le Cloud aux dernières lunettes connectées qu’il vient d’acquérir (…)
Co-écrit avec Franck La Pinta.
En savoir plus...